Une rencontre près des boxs {{ LIBRE }}

Une légère brise soufflait, agitant légèrement mes cheveux bruns & lisses. J'avais une veste légère, même si elle me tenait plus chaud qu'autre chose. Après tout, il devait être aux alentours de onze heures. Mes mains étaient profondément enfoncées dans mes poches, je regardais le sol, là où je posais mes pieds, tête baissée. J'étais dans une allée de prés. Quelques fois, je levais les yeux vers un cheval, le regardais avec un sourire aux lèvres. Je ne pensais pas à grand chose, me contentant de marcher vers Pandore, ma jument. Pour moi, c'était la plus belle de toutes, pas parce qu'elle avait des papiers machins & tout, mais...En fait je ne savais pas trop. J'aimais son caractère, ses allures, sa silhouette. Pandore était grise pommelée, gracieuse. Je pouvais d'ailleurs l'apperçevoir d'ici, elle était en train de se rouler dans la poussière. J'allais pouvoir la panser. Elle devait être deux prés après celui devant lequel j'étais. Je continuais d'aller vers elle, un demi-sourire ourlant mes lèvres. Je ne la quittais pas du regard. Je n'allais pas la monter, certes, mais je comptais m'occuper d'elle. Je n'avais pas cours aujourd'hui, & c'était très bien comme ça. J'étais crevée, & je préférais éviter la crise. Donc j'avais fait la grasse matinée, mais là, il fallait que je vois mon espagnole. Je me mordais la lèvre. Je mourrais d'envie de la monter, mais il vallait mieux que je me contente de m'occuper simplement d'elle. Je luttais contre moi-même, mais je me souviens d'avoir fait quelque chose comme ça ne fois. Je me sentais pas bien j'étais tombée, je m'étais évanouie. Plusieurs fois même. C'était en partie pour ça que mes parents ne voulaient pas que je monte en club. Ils auraient préférés que je continue de monter chez les voisins mais...Pandore était en pension dans un club. Je préférais qu'elle reste là-bas, qu'elle ne soit pas seule dans son pré aux soins de mes parents...Oui, je n'avais pas confiance en eux concernant ma jument. Je tenais à elle, je préfère payer des cours & qu'elle soit bien nourrie logée etc... Après tout, mes parents étaient bourrés de fric, non ?
J'arrivais enfin près de Pandore. Je pris le licol suspendu sur l'un des piquets de la clotûre, un licol couleur chocolat & beige. J'appelais ma grisette, allait la chercher & partait en direction de l'aire de pansage. Je l'y attachais. J'avais déjà mis mon chariot contenant ma caisse, ma selle, mon filet, mes protections...Bref, tout ce qu'il faut. Je pansais Pandore, pendant qu'elle s'amusait à tenter de me fouiller les poches, de me faire rire.
Quand j'eu finis, je ramenais la jument dans son box. Un palefrenier la sortirait cet après-lidi, si je ne le faisais pas avant. Et puis, lorsque je fermais le box & me retournais, je tombais sur quelqu'un.

« Euuh Bonjour... »

J'avais bafouillé, à peine audible.

La jeune femme qui venait d'entrer dans les écuries était sans aucun doute plus âgée que moi. Déjà, elle semblait être plus grande que moi. Après l'avoir saluée, je baissais la tête, la regardant un peu par en-dessous. Elle avait des cheveux châtains foncés qui tombaient en cascades sur ses épaules, des yeux noisettes. Je ne l'avais jamais vu ici, c'était sans doute une nouvelle. Quand elle me parla, je reconnus un accent. L'anglais n'était pas sa langue maternelle, pas de doute là-dessus. Elle avait un accent qui d'après moi était français, quelque chose comme ça. C'était sans doute un fille qui avait grandit là-bas, & qui pour je ne sais quelle raison avait déménagé ici, pas loin de Sydney. J'élaborais toutes sortes d'hypothèses dans ma tête bien sûr. Cette fille commençait à m'intriguer, rien qu'avec son accent. Peut-être qu'elle avait été mutée ici, par rapport à son travail. Si ça se faut, elle était même dans les affaires, comme mon père. Sauf que lui, c'est ce qu'il disait. Jamais à la maison, toujours en voyage. J'étais quasiment sûre que c'était du pipot, parce qu'il s'appliquait toujours à ne pas nous parler en détails de sa journée, à ce qu'on évite de se rendre sur son lieu de travail, à se qu'on l'accompagne dans ses voyages. Si ça se faut, il trompait même maman ! Mais ça ne m'étonnait pas de lui, bien que je ne le vois pas souvent, on voyait immédiatement qu'il était excentrique. Lightslategray

La jeune femme qui venait d'entrer dans les écuries était sans aucun doute plus âgée que moi. Déjà, elle semblait être plus grande que moi. Après l'avoir saluée, je baissais la tête, la regardant un peu par en-dessous. Elle avait des cheveux châtains foncés qui tombaient en cascades sur ses épaules, des yeux noisettes. Je ne l'avais jamais vu ici, c'était sans doute une nouvelle. Quand elle me parla, je reconnus un accent. L'anglais n'était pas sa langue maternelle, pas de doute là-dessus. Elle avait un accent qui d'après moi était français, quelque chose comme ça. C'était sans doute un fille qui avait grandit là-bas, & qui pour je ne sais quelle raison avait déménagé ici, pas loin de Sydney. J'élaborais toutes sortes d'hypothèses dans ma tête bien sûr. Cette fille commençait à m'intriguer, rien qu'avec son accent. Peut-être qu'elle avait été mutée ici, par rapport à son travail. Si ça se faut, elle était même dans les affaires, comme mon père. Sauf que lui, c'est ce qu'il disait. Jamais à la maison, toujours en voyage. J'étais quasiment sûre que c'était du pipot, parce qu'il s'appliquait toujours à ne pas nous parler en détails de sa journée, à ce qu'on évite de se rendre sur son lieu de travail, à se qu'on l'accompagne dans ses voyages. Si ça se faut, il trompait même maman ! Mais ça ne m'étonnait pas de lui, bien que je ne le vois pas souvent, on voyait immédiatement qu'il était excentrique. Toujours à faire quelque chose sur un coup de tête, même s'il semblait doué pour la finance, vu le fric qu'il rapportait à la maison chaque mois. J'avoue que sans son travail, quel qu'il soit, je n'aurais jamais eu Pandore. Pour cela, je lui en était reconnaissante, parce qu'à présent, je n'imaginais plus ma vie sans elle. Pandore était ma complice, en quelques sortes. La seule avec qui je pouvais être sans trop me préoccuper de mes « problèmes ».
Je fus sortie de mes pensées par la jeune femme, qui poursuivit la présentation en se présentant. Elle m'annonça qu'elle se nommait Audrey Pitch. Je lui fis un petit sourire avant de lui répondre.

« Et moi c'est Flora Lewis. »

Je ne poursuivis pas la conversation, puisque je commençais à avoir les mains moites. J'étais intimidée, bien que cette personne me parut sympathique.